BPCO et pathologies respiratoires

kinesitherapie respiratoire

BPCO et affections respiratoires

 

Découvrez comment lutter contre l’évolution de votre BPCO  au cabinet KB7.

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Qu’est-ce que la bronchopneumopathie chronique obstructive ?

 

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une inflammation des bronches se traduisant par un gonflement de leur paroi et donc une réduction de leur diamètre. 

 

Le débit de l’air entrant et sortant de vos poumons se retrouve ainsi diminué ce qui réduit considérablement votre capacité respiratoire et favorise l’encombrement bronchique.

Quels sont les symptômes de la BPCO ?

 

–  Une toux fréquente

– Des sécrétions importantes et plus ou moins difficiles à évacuer

– Un essoufflement lors des activités de la vie quotidienne

– Une diminution de la mobilité de la cage thoracique avec une tendance à la distension. Par manque d’air, le patient force à l’inspiration, poussant le diaphragme vers le bas et les côtes vers l’ouverture. 

– Un déconditionnement musculaire avec une fatigabilité générale 

– Des atteintes fonctionnelles comme la réduction du périmètre de marche, et dans les cas les plus graves, la dépendance aux bouteilles à oxygène.

 

Quels types de soins pour la BPCO dans votre cabinet KB7 à Toulouse ?

 

Au sein de votre cabinet Kb7, nous agissons sur l’ensemble de vos symptômes.

Un travail manuel de désencombrement vous est proposé pour vous aider à expectorer. 

Il peut être associé à un travail avec des petits appareillages tel que le voldyn pour travailler le volume, la capacité max respiratoire ou le spiromètre pour travailler le débit.

 

Quels types d’exercices pour lutter contre la BPCO ?

 

Nous mettrons en place avec vous un travail de mobilisation de la cage thoracique vers sa fermeture pour corriger la distension et favoriser l’expectoration. Ce travail se fait grâce au kiné mais aussi de façon active par le biais d’exercices spécifiques d’apprentissage du fonctionnement du diaphragme, et des exercices de musculation pour lutter contre le déconditionnement et pour favoriser la remontée des sécrétions.

 

En complément, nous élaborerons un programme cardio respiratoire progressif et adapté à vos capacités : vélo, tapis de marche, vélo elliptique et rameur pourront vous être proposés.

 

Comment se passe le Bilan de la première séance de kiné ?

Pour effectuer un bilan , nous vous demandons vos derniers comptes rendus d’examens médicaux tel quel que le bilan cardio, pneumo, test d’effort et respiratoire. 

 

Le premier bilan contient 5 aspects essentiels:

  • une évaluation respiratoire: on évalue votre essoufflement et votre ressenti de la gène respiratoire.
  • une évaluation musculaire périphérique: on évalue la force et l’endurance du muscle de votre cuisse
  • une évaluation fonctionnel dont l’aptitude à l’effort: avec l’exercice de la chaise ou tout simplement la marche.
  • une évaluation de la qualité de vie et des restrictions: avec des questionnaire pour évaluer la gêne dans vos quotidienne.
  • une évaluation éducative: pour mesurer votre évolution au fil des séances.

 

Un suivi chiffré de votre évolution vers une meilleure santé

 

A chaque séance, nous vous fournissons une fiche sur laquelle vous pouvez noter votre programme du jour : l’appareil utilisé (vélo, tapis de marche, rameur, …), le temps de l’effort, la résistance utilisée, le nombre de pauses, la distance parcourue, la sensation d’essoufflement évaluée subjectivement de 0 à 10, le temps de récupération après l’effort, la saturation en oxygène, etc… 

 

Au cabinet KB7, nous vous guidons dans votre rééducation pour lutter contre votre BPCO. Nous effectuons un suivi chiffré et sur-mesure pour que vous puissiez être acteur de votre rééducation et visualisiez votre évolution séance après séance. 

 

Renforcez vos muscles pour mieux respirer

 

Le renforcement musculaire cible les muscles respiratoires ainsi que ceux des bras et des jambes. 

 

En ce qui concerne les muscles respiratoires, leur réentrainement est adapté à chaque patient. L’objectif est de réduire la difficulté à respirer en particulier durant l’activité physique afin de lutter contre la sédentarité. 

 

Pour cela une séance d’entraînement ventilatoire pourra comporter : ventilation dirigée, contrôle abdomino-diaphragmatique, exercices abdominaux spécifiques (muscle transverse), renforcement musculaire inspiratoire, renforcement en endurance des muscles inspirateurs et expirateurs.

 

Comment se déroule le suivi de l’évolution en rééducation des affections respiratoires ?

Lors de vos séances de kinésithérapie, plusieurs paramètres seront contrôlés afin de travailler en toute sérénité. Dans le cadre de la rééducation de la BPCO nous surveillons particulièrement : 

  • La saturation en oxygène de votre sang, témoin de l’essoufflement et de la fatigabilité pendant la séance.
  • La fréquence cardiaque (FC), témoin de bonne santé de votre coeur. Sa variation permet de constater la réaction de votre coeur face à un effort.
  • La tension artérielle, pression à l’intérieur de vos artères assurant la bonne circulation du sang. 

Comprendre la saturation en oxygène

La saturation indique la proportion d’oxygène présent dans votre sang. Nous la surveillons au cours de vos exercices grâce à un petit appareil placé sur votre index dénommé saturomètre ou oxymètre de pouls. 

 

La saturation optimale est de 100%. Elle est considérée normale entre 98 et 100%. Si la saturation est mauvaise cela signifie que votre corps a besoin d’une pause. On admet qu’en dessous de 95%, vous êtes en détresse respiratoire.

 

Comment évaluer votre essoufflement et savoir s’il est normal ou pathologique  ?

L’essoufflement dans la vie quotidienne est mesuré grâce à l’échelle de Sadoul et Polu, graduée de 1 à 5 :

1 : essoufflement pour des efforts importants ou au delà du 2ème étage

2 : essoufflement au 1er étage, à la marche rapide ou en légère pente

3 : essoufflement à la marche normale en terrain plat

4 : essoufflement à la marche lente

5 : essoufflement au repos

Comment gère-t-on l’essoufflement lors d’une séance ?

Lors d’un effort demandé en séance de kinésithérapie, le vélo par exemple, nous utilisons l’échelle visuelle analogique EVA.

La sensation d’essoufflement est notée de 0 à 10. 0 :  absence totale d’essoufflement, 10 :  essoufflement maximal. Il est intéressant de noter la dyspnée, avant, pendant et après l’effort, séance après séance , afin de constater une amélioration de votre capacité respiratoire.

Comprendre la fréquence cardiaque (FC)

Le rythme cardiaque se mesure grâce à un cardiofréquencemètre ou bien manuellement. Il suffit de placer son index et son majeur à la partie antérieure de votre poignet, à côté du pouce, en douce pression, et de compter le nombre de pulsations sur 15 secondes. En multipliant par quatre, vous obtenez le nombre de battements par minute. 

On note deux types de FC  :  la fréquence cardiaque de repos et la fréquence cardiaque d’effort.

Comment doit être ma fréquence cardiaque de repos ?

La FC de repos est la FC prise le matin, allongé, dans un état de relâchement complet.

Pour une personne sédentaire, la FC de repos oscille entre 60 et 100 battements par minute (bpm). Elle est plus élevée chez la femme que chez l’homme.

Pour une personne sportive, la FC peut descendre à 40 bpm au repos. Les sports d’endurance, notamment le cyclisme, la natation, la course à pied et la marche diminuent considérablement la fréquence cardiaque. D’où l’importance de faire de l’exercice physique pour tout patient présentant de l’hypertension. 

Comment améliorer ma fréquence cardiaque d’effort avec la rééducation ?

Le rythme cardiaque augmente à l’effort car vos muscles ont besoin de plus d’oxygène.

On calcule la FC d’effort par la soustraction  220 – son âge. 

Par exemple, pour Irène, 42 ans, la FC d’effort avoisine les 220-42 = 178 battements par minute. C’est à dire que pour n’importe quel effort ou pratique sportive, elle ne devra jamais dépasser les 178 bpm. Cette FC d’effort est la FC maximum que votre corps peut supporter !

Comprendre la tension artérielle

La tension artérielle se mesure grâce à un tensiomètre, le fameux brassard gonflable que le praticien place autour de votre bras, ou bien par Holter tensionnel ou MAPA, c’est à dire une mesure ambulatoire de pression artérielle : le patient porte un petit appareil pendant 24h qui enregistre sa tension toutes les 15 minutes en journée et toutes les 30 minutes la nuit.

Comment mesure-t-on votre pression artérielle ?

On note 2 nombres : 

  • Le premier correspond à la pression systolique c’est à dire la pression de contraction du coeur afin d’expulser le sang dans les artères. 
  • Le deuxième est la pression diastolique qui correspond au relâchement du coeur et donc à son remplissage. 

La tension optimale est de 120/80 mmHg. Entre 100 et 130 de tension systolique la tension est normale. On parle d’hypotension artérielle quand la pression systolique est inférieure à 90 mmHg. Inversement, on parle d’hypertension artérielle quand elle dépasse 140/90.

 

Comment apparaît la BPCO, comment fonctionne cette pathologie ?

 

Les bronches sont des tuyaux qui relient le poumon à l’extérieur, et dans lesquels passe l’air.

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une inflammation des bronches se traduisant par un gonflement de leur paroi et donc une réduction de leur diamètre. Le débit de l’air se retrouve ainsi diminué ce qui réduit considérablement la capacité respiratoire du patient. La pathologie peut évoluer et conduire à une altération des alvéoles, on parle d’emphysème.

 

Une production excessive de mucus est également observée. Le patient est encombré et a du mal à évacuer les sécrétions car les bronches sont peu fonctionnelles. On parle de syndrome obstructif.

 

Comment évolue la BPCO ?

 

A terme, on observe une distension de la cage thoracique : les bronches se distendent tel un élastique mou, n’assurant plus leur rôle d’évacuation du mucus. Le patient a de plus en plus de mal à expirer, le diaphragme travaille essentiellement en position d’inspiration c’est à dire basse, ce qui tire sur les côtes inférieures vers l’ouverture et engendre une distension du thorax.

 

Comme toute pathologie chronique il y’a des périodes de crise où les signes sont exacerbés, et des périodes de rémission avec une accalmie.

 

Qui est concerné par la BPCO, quels sont les facteurs de risques ?

 

Cette maladie est malheureusement très fréquente, elle touche 1.7 million de personnes en France. Le facteur de risque principal est le tabac, qu’il soit actif ou passif. 

 

La pollution de l’air, les expositions prolongées à des produits toxiques (travailleurs dans le textile par exemple), un terrain fragile d’affection respiratoire, la cause génétique, sont également des facteurs.

 

Prenez rendez-vous 

Appelez notre secrétariat le matin entre 9h et 12h ou prenez tout simplement rendez-vous par Doctolib.

Profitez de l’expertise des kinésithérapeutes du cabinet KB7 pour retrouver votre forme et votre santé.